Pour réussir dans l’affiliation, il faut parfois calquer ce que les professionnels font dans d’autres domaines. Par exemple, dans la haute couture, on présente en été les collections d’hiver, et en hiver les collections de l’été prochain.

Autre exemple, les fleurs ne poussant pas instantanément, les horticulteurs doivent prévoir (en collaboration avec les distributeurs et centrales d’achats) les fleurs qui seront présentées pour la Saint Valentin de l’année prochaine.

Le monde des jouets ne déroge pas à cette règle. Les acheteurs de jouets pour les sociétés d’importations ont déjà prévus leurs achats pour la fin de l’année.

Dans le domaine de l’affiliation, c’est un peu pareil. Certains produits sont saisonniers, et d’autres non. Les ventes de saisons peuvent parfois représenter toute une année de chiffre d’affaires d’un autre produit. Mais pour profiter de cette aubaine, il faut se préparer suffisamment tôt, pour ne pas dire longtemps à l’avance.

Il est grand temps de penser à Noël

Les ventes de Noël représentent l’un des moments forts dans le chiffre d’affaires des sociétés. Et les ventes sur internet devenant de plus en plus importantes, vous seriez bien avisé d’y songer sérieusement.

Ici, on ne parle pas de produits digitaux, mais plutôt de produits bien tangibles … comme des jouets (gadgets high-tech – iPad? – , …). N’oublions pas que l’on parle de Noël, hein ! Faut pouvoir emballer le cadeau pour le mettre sous le sapin ! Les produits digitaux ne sont pas très pratiques pour ça.

Par où commencer  et quels produits recommander ?

Si vous regarder la télé, observez les publicités ciblant les enfants par exemple. Ces derniers étant très réceptifs aux messages publicitaires et très influençables, il ne fait aucun doute que ce qu’ils voient aujourd’hui germera dans leur petite tête d’ici la fin de l’année.

Une autre possibilité de découvrir ce qui est ‘in‘, c’est tout simplement de parler avec les enfants. Quel que soit l’âge du môme, il sait en générale ce qu’il veut … avec une précision assez déroutante parfois !

Ensuite, soyez attentif aux titres des prochaines productions Disney ou Pixar au cinéma. Cela devrait forcément influencer le marché pour la fin de l’année.

Enfin, vous pouvez tout simplement vous rendre sur les sites des fabricants ou distributeurs de jouets. Ils connaissent leur métier et mettent en avant les produits à forte notoriété et pour lesquels ils ont – peut-être – des stocks empillés dans des entrepôts en Chine.

Vous pouvez ainsi vous rendre sur Hasbro.com, Jouetland.com, Joueclub.com ou Toysrus.fr et repérer les jouets présentés en page d’accueil. Ces sites ne mettent jamais en page d’accueil les produits qui ne se vendent pas bien.

A l’heure où j’écris ceci, remarquez-vous comme Toy Story est mis en avant ? Il est présent sur chacune des pages citées … hmmm, à votre avis, y a-t-il une raison à cela ?

Comment vendre ?

Les principes sont à la fois simples et multiples.

Ce qui semble fonctionner le mieux outre-atlantique, ce sont les mono-page ou mono-site. C’est-à-dire les pages ou des sites qui ne traitent que d’un (et un seul) jouet à la fois. Ici, pas d’amalgame. Pourquoi ? Pour des raisons de référencement avant tout. Une page dédiée à un seul jouet aura une forte densité de mot clé ciblé. Ensuite, il est même conseillé d’avoir le nom du jouet dans le nom de domaine (Google adore ça!).

Les sites mono-pages sont assez rapides à faire et représentent un investissement modeste (temps + nom de domaine + hébergement).

Si vous ne souhaitez pas investir d’argent, mais que vous avez du temps, une autre technique consiste à écrire des articles sur un jouet précis, avec en fin d’article un lien direct vers la page du vendeur comme Amazon ou eBay, par exemple. (n’oubliez pas votre lien d’affilié, hein!). Vous pouvez aussi vous inscrire aux plateformes d’affiliation telles que Netaffiliation ou Zanox.

Une fois votre article rédigé, mettez-le sur les sites de contenus gratuits. Puis recommencez avec un autre jouet.

Les commissions des ventes de produits tangibles sont beaucoup plus basses que celles des produits digitaux. Vous pourrez ainsi gagner de 3% à 10% selon les vendeurs et les plateformes, voire parfois un peu plus selon le nombre de ventes que vous effectuez dans le mois. Mais cette ‘faible marge’ bénéficiaire doit être compensée par l’énorme demande des produits que vous aurez ciblés judicieusement au préalable, et pour lesquels vos pages sortent parmi les premiers résultats de recherche de Google.

Ce type de business model est ce que l’on appelle du ‘hit ‘n run‘, c’est-à-dire que vous le mettez en place et que cela tournera tout seul ensuite, le temps de la saison. Le seul souci de ce genre de business est que vous ne vous constituez pas une liste de prospects. Ceci intéressera ceux qui souhaitent faire rentrer de l’argent ‘rapidement’ plutôt que de créer une entreprise pérenne. C’est un choix qui se respecte, d’ailleurs.

Vous l’aurez compris, la vente des produits de saison doit être le sujet d’une longue préparation, ce qui demande du travail.

Et puis, penser à Noël en plein mois d’août vous permettra d’avoir un tout petit peu moins chaud ! 😉